Bon nombre de gens ne souscrivent pas d’assurance vie ou d’assurance invalidité parce que leur demande a déjà été refusée par une compagnie ou parce qu’ils ont reçu une soumission très onéreuse en raison d’une condition médicale ou d’antécédents quelconques. D’autres ont tout simplement entendu dire que telle ou telle raison les rendait « non assurables », et que ça ne valait même pas la peine de tenter de souscrire quoi que ce soit. Pourtant, c’est faux.
Les gens vivent plus longtemps qu’avant, et les méthodes de diagnostic et de traitement permettent désormais aux personnes atteintes de conditions ou de maladies (diabète, asthme, épilepsie, maladie de Crohn, trouble bipolaire, pour ne nommer que ceux-là) d’avoir une bien meilleure qualité de vie, et ce, pendant de plus en plus d’années. Ces gens se font-ils tous claquer la porte au nez par les compagnies d’assurance? Mais bien sûr que non! Et ceux qui ont survécu à un grave problème de santé? Ils sont tous, bien entendu, admissibles à l’assurance.
Ce n’est pas le moment de baisser les bras au premier essai, ou de s’apitoyer sur son sort!
Facteurs influençant l’admissibilité et la tarification
Toutefois, selon les circonstances, certaines personnes pourraient être assujetties à une surprime toute leur vie durant, ou pendant quelques années. Parmi les facteurs qui jouent sur l’admissibilité et la tarification, on compte :
- les antécédents de fausses déclarations lors d’une souscription ou d’une réclamation;
- les conditions ou maladies préexistantes (légères ou graves);
- les troubles mentaux;
- la prise de certains médicaments;
- les antécédents familiaux;
- les antécédents d’accidents cardiovasculaires;
- les maladies et douleurs chroniques;
- les dépressions et épuisements professionnels récents;
- etc.
Les gens qui se reconnaissent en lisant la liste ci-dessus ne doivent pas sauter aux conclusions ou perdre espoir. Parfois, il faudra attendre quelques années avant de pouvoir souscrire un produit donné. Parfois encore, il suffira de payer une surprime. D’autres fois, il faudra passer quelques examens médicaux (notamment des analyses de sang ou d’urine). En plus de la nature de la condition ou de la maladie, l’autoprise en charge du souscripteur joue aussi un rôle clé. Prend-t-il les médicaments pertinents sur une base régulière afin de maîtriser les symptômes de sa condition ou maladie? A-t-il modifié ses habitudes de vie ou son alimentation pour maintenir ou améliorer son état de santé actuel?
Trouver une police d’assurance à sa mesure
Quoi qu’il en soit, il convient de se renseigner sur les possibilités qui s’offrent à nous et de chercher activement une police qui convient à notre situation. Il existe une vaste gamme de produits assortis de montants de couverture, de conditions et de primes différents. En effet, ce n’est pas le moment de baisser les bras au premier essai, ou de s’apitoyer sur son sort après avoir parlé à un ami un peu pessimiste – songez aux risques financiers que vous courriez si vous deviez cesser de travailler pendant un certain temps, ou au fardeau que vous pourriez laisser à vos proches en cas de décès.