On connaît tous des gens qui repoussent et repoussent le moment de souscrire une fameuse assurance invalidité. Peut-être le faisons-nous ou l’avons-nous fait nous aussi. La liste de mauvaises « bonnes raisons » de ne pas souscrire une assurance invalidité est longue; heureusement, elles sont faciles à réfuter! Voici les plus courantes.
Je ne suis jamais malade. Cognons du bois!
Je suis jeune; je n’ai pas de problèmes de santé; je suis prudent; etc. La liste de telles affirmations est longue. Nous sommes bien heureux de voir que votre prudence et vos bonnes habitudes de vie ont porté leurs fruits jusqu’à maintenant, et nous vous souhaitons sincèrement que ça reste comme ça! Par contre, un accident est si vite arrivé. Sans parler des maladies graves, épuisements professionnels et dépressions. Jetez un coup d’œil à quelques statistiques clés sur l’assurance-vie et l’assurance invalidité, et vous verrez que santé de fer ou non, mieux vaut prévenir que guérir.
Mais c’est bien trop cher.
Plus vous présentez une demande jeune, plus vous avez de chances de voir votre demande acceptée, et à de meilleurs tarifs. Dans le domaine des assurances, repousser n’est jamais synonyme d’économiser. Oui, souscrire une assurance invalidité représente une dépense mensuelle de plus, qui peut paraître chère; mais n’oubliez pas que d’assumer l’ensemble de vos engagements financiers, sans entrées de fonds, l’est encore plus.
Je n’ai pas d’enfants ou de personnes à charge.
Alors que l’assurance-vie sert à protéger vos proches à votre décès, l’assurance invalidité sert à VOUS protéger si vous vous retrouviez un jour incapable de travailler.
J’ai déjà un compte bancaire en cas d’imprévus, je suis en business.
Bravo pour votre prévoyance! Une telle discipline est essentielle pour une bonne sécurité financière. Par contre, il y a de bonnes chances que votre fonds de réserve puisse servir à pallier quelques imprévus ou une absence de salaire pendant quelque temps seulement. Faites le calcul : combien de temps pourriez-vous payer toutes vos dépenses courantes (loyer/hypothèque et frais de copropriété, électricité, Internet, téléphonie, remboursements de prêts, frais de subsistance, etc.), sans aucune entrée de fonds? Deux mois, trois mois? Voulez-vous vraiment prendre la chance d’en manquer?
J’ai l’assurance-emploi et la RAMQ – que pourrais-je vouloir de plus?
Êtes-vous réellement admissible à l’assurance-emploi? En tant que travailleur autonome, vous devez être inscrit au programme spécial d’assurance-emploi depuis au moins un an pour avoir droit à des prestations. Les prestations en question correspondent à 55% de votre rémunération assurable, à concurrence de 537$ par semaine, et sont versées pour une durée maximale de 15 semaines. Quel est votre plan B si ce n’est pas suffisant? La RAMQ, elle, est une simple assurance médicaments, que vous devez payer chaque année lors de votre déclaration de revenus.
Je pense bien que je suis déjà assuré…
Peut-être que vos parents ont souscrit une assurance-vie lorsque vous étiez enfant (super!); par contre, il vous manque alors une assurance invalidité. Peut-être que vos couvertures actuelles sont tellement assorties de restrictions que vous n’êtes pas bien protégé. Ne restez pas dans le doute – communiquez avec un représentant AssuranceTravailleurAutonome pour être certain, certain d’avoir une couverture sur mesure.
Je n’y comprends rien.
Le manque d’information n’empêche pas un accident ou un problème de santé de survenir – en revanche, il nuit à la planification et à la sécurité financière. Mais félicitations! Si vous êtes ici, c’est que vous cherchez à comprendre un petit peu mieux le merveilleux monde de l’assurance. Consultez notre site Web pour en savoir plus sur nos divers produits, et venez flâner sur le blogue à l’occasion pour découvrir, notamment, la terminologie liée aux assurances et les étapes d’une souscription.
Je n’ai pas le temps de magasiner ça.
Pouvez-vous vraiment vous dire ceci après avoir lu ce qui précède? Bon magasinage!